La Commission Britannique a encore frappé ! Cette fois, c'est le casino LeoVegas qui en fait les frais. Celui-ci n'a en effet pas respecté suffisamment les joueurs à problème et a failli dans certaines de ses offres promotionnelles.
Résultat, l'un des opérateurs les plus réputés du net écope d'une amende de 600,000£. Personne n'est parfait...
Beaucoup de manquements de la part de l'opérateur = 600,000£ d'amende
La UKGC n'est jamais avare de belles amendes, surtout quand un casino en ligne enfreint les règles élémentaires imposées sur ce marché. LeoVegas a en effet gardé l'argent de 11,205 comptes joueurs auto-exclus (qui avaient fermé leurs comptes). L'argent est resté vacant et n'a pas été réattribué à ces joueurs.
413 joueurs ont également pu rouvrir leurs comptes fermés pour rejouer mais LeoVegas n'a pas attendu 24h pour éviter que ces joueurs n'agissent sur un coup de tête.
1,894 clients ont été contactés par des mails ou sms promotionnels automatiques, sans compter que 41 de ces publicités n'étaient pas très claires et avaient tendance à induire en erreur le joueur non-attentif. A noter que certaines des accusations portées sur LeoVegas sont le fait de sites affiliés peu regardants.
Pour toutes ces raisons, LeoVegas a amplement mérité son amende de 600,000£. Il aurait même pu avoir un peu plus...
Comme souvent dans ce genre d'affaire, le casino a accepté la sanction et fait son mea-culpa. Plus de 14,000£ ont été remboursés à certains joueurs et une donation pour les oeuvres sera faite prochainement. Cela sans compter l'amende que l'opérateur devra régler...
« Nos investigations ont montré, et LeoVegas est d’accord avec ce constat, qu’il y avait des failles dans son système de gestion des joueurs auto-exclus et que ses matériels de marketing pour les affiliés étaient non-conforme aux règles en vigueur. » a précisé Neil McArthur, directeur de la UKGC.
Cette amende rappelle celle que SkyBet a dû régler en début d'année. Elle reste néanmoins bien en-dessous du triste record affiché par 888 Holdings, qui avait dû payer 7,8£ millions l'année passée. Au jeu des sanctions, personne n'est à l'abri, surtout pas Wiliam Hill , ni même GVC Holdings...
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